Description de l’éditeur Des analyses claires, concises et accessibles destinées aux élèves pour leur fournir l'essentiel sur l'œuvre et le parcours associé pour le Bac de français 1reLes Caractères... à la loupeSous forme de fiches en couleurs, ils proposent - Repères sur l'auteur et le contexte historique de l'œuvre- Résumés de textes et des repères dans l'œuvre- Thèmes expliqués et commentaires linéaires- Le parcours associé explicité- Astuces pour comprendre et réviser vite et efficacement- Exemples de dissertations corrigées et expliquées pas à pas- Explications de texte complémentaires et guide pour l'entretien à l'oral- Citations incontournables à retenir et quiz de révision GENRE Professionnel et technique SORTIE 2021 8 juillet LANGUE FR Français LONGUEUR 143 Pages ÉDITIONS Nathan TAILLE 10,8 Mo D’autres ont aussi acheté
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Les Caractères est composé de seize chapitres de longueurs inégales. Chapitre I Des ouvrages de l’esprit 69 remarques La Bruyère ouvre son livre sur des remarques générales concernant la littérature classique et le travail de l’écrivain. Il poursuit, avec le premier chapitre, en commentant les écrivains des XVIe et XVIIe siècles Tout est dit, et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l’on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d’entre les modernes. » Chapitre II Du mérite personnel 44 remarques Pour La Bruyère, les valeurs de l’individu sont étouffées dans une société d’apparat qui le considère non pas pour ce qu’il est mais pour ce qu’il paraît être. Chapitre III Des femmes 81 remarques Les femmes sont pour l’auteur des êtres superficiels elles sont coquettes car l’apparence leur importe avant tout ; elles deviennent donc vaniteuses. À la fin de leur vie, elles se transforment en dévotes. Chapitre IV Du cœur 85 remarques Le véritable amour, tout comme une amitié véritable, est difficile à trouver. C’est parce que les hommes se trompent souvent de cible, et laissent leurs passions les emporter. Il faut savoir apprécier un bonheur simple. Chapitre V De la société et de la conversation 83 remarques La société repose sur des codes sociaux, notamment l’art de la conversation, de la communication, qui détermine les relations humaines. À contrario, ceux qui profèrent des discours hypocrites ou ceux qui imposent leur parole sont à bannir. Chapitre VI Des biens de fortune 83 remarques L’argent régit la société et donc détermine la vie de l’individu, c’est ce qui lui donne de l’importance. L’argent est maître de la gloire et même des relations familiales. Chapitre VII De la ville 22 remarques La ville est un théâtre où la bourgeoisie singe la cour en se mettant en scène. Aussi, la diversité caractérise la ville c’est là où toutes les classes se côtoient, se croisent et cohabitent. Chapitre VIII De la cour 101 remarques L’essentiel du chapitre se concentre sur le portrait stéréotypé du parfait courtisan. La cour est un lieu où l’on vit en autarcie, à part, où chacun ne pense qu’à son intérêt propre, à paraître et à dissimuler. Les courtisans sont en général prêts à tout pour obtenir des faveurs. Le seul moyen de bien vivre est donc de fuir la cour. Chapitre IX Des grands 56 remarques Le chapitre peint des portraits de la noblesse d’épée, qui se distinguent dans la foule des courtisans. Les grands sont vaniteux, alors qu’ils ne sont pas nécessairement cultivés. Ils méprisent les autres, bien que leur reconnaissance sociale soit due à leur naissance, et non à leur valeur propre. Néanmoins, ils ont une utilité historique de par leur lignée. Chapitre X Du souverain ou de la République 35 remarques Le meilleur des gouvernements n’existe pas. La Bruyères s’imagine la solitude que ressent un souverain puis condamne les guerres et les invasions. Selon lui, le chef d’État idéal s’apparente à un berger guidant et soignant son troupeau. Enfin, il développe une réflexion sur la relation de dépendance réciproque, le contrat établi entre un souverain et son peuple, énumérant les devoirs de l’un puis de l’autre. Chapitre XI De l’homme 158 remarques L’imperfection caractérise d’abord l’Homme la nature humaine n’est pas constante, modérée, ni bonne par nature. La Bruyère énumère ensuite les défauts principaux de l’Homme le narcissisme et l’égocentrisme, l’ingratitude, l’injustice ou encore l’indifférence. L’Homme est intransigeant avec autrui ; or il faut savoir se montrer indulgent avec ses semblables. Chapitre XII Des jugements 119 remarques Les jugements sont souvent faux, voire ridicules, et sont basés sur ce qui semble et non ce qui est ; car il n’y a pas nécessairement de lien de causalité entre la faute à priori et le jugement à posteriori. Chapitre XIII De la mode 31 remarques L’Homme se laisse souvent influencer par la mode et se perd dans des considérations superficielles parce qu’elle est éphémère et capricieuse. L’Homme se ridiculise en suivant ses fantaisies. Chapitre XIV De quelques usages 73 remarques Selon La Bruyère, les usages et les coutumes, qu’ils soient sociaux, religieux ou familiaux, sont artificiels et complexifient, voire entravent, les relations humaines. Chapitre XV De la chaire 30 remarques La Bruyère critique l’oralité de certains prédicateurs chrétiens qui sont démesurément éloquents et s’enorgueillissent de leur rhétorique. Ils devraient prêcher plus simplement afin d’être, au moins, compris par l’assemblée. Chapitre XVI Des esprits forts 50 remarques La Bruyère affirme sa croyance en Dieu et dénonce les impies, les esprits faibles qui nient Dieu et l’âme. Notre pensé, immatérielle et insaisissable, est la preuve de notre spiritualité.
Nédans une famille bourgeoise, Jean de La Bruyère fait des études de droit. Sur recommandation de Bossuet, il entre en 1684 au service de la famille de Condé, comme précepteur du duc Louis de Bourbon. En 1688, il publie un ouvrage intitulé Les Caractères de Théophraste traduits du grec, avec les Caractères ou les mœurs de ce siècle.
En 1665 paraissent les Maximes de La Rochefoucauld et, en 1670, les Pensées de Pascal. C'est dans cette veine de réflexions brèves, variées et souvent satiriques que s'inscrit La Bruyère lorsqu'il entreprend le projet des Caractères, cette même année 1670 si l'on en croit le témoignage de l'avocat Brillon, son contemporain. La rédaction et la publication des Caractères s'échelonnent jusqu'en 1696, avec, entre 1688 et 1696, date de la mort de La Bruyère, neuf éditions successives. C'est dire que Les Caractères est la grande œuvre de La Bruyère, qu'il n'a cessé, jour après jour, de compléter, d'augmenter, de rectifier. Au cœur des seize livres qui composent Les Caractères, les livres v à x offrent une peinture colorée de la vie en société à la ville et à la L'œil du moraliste des portraits sans concessionUne galerie de portraits individuelsLes Caractères peuvent tout d'abord être perçus comme une série de portraits individuels, peints d'après nature » préface. Tout comme dans l'œuvre originelle dont s'inspire La Bruyère, Les Caractères de l'auteur grec Théophraste, ces portraits individuels peuvent représenter des types » comme le flatteur, l'impertinent, le courtisan, etc. C'est par exemple le cas du portrait d'Arrias remarque 9, livre v, homme universel », ou de Théramène remarque 14, livre vii, l'épouseur ».Mais le portrait individuel peut aussi être un portrait à clef » qui, pour décrire un type, partira d'un modèle reconnu de tous comme Théobalde remarque 66, livre v, qui désignerait le poète Isaac de Benserade, incarnant le type de l'auteur à la portrait d'ensemble de la société du xviie siècleÀ travers ces portraits, mais aussi grâce aux autres sortes de remarques », selon le terme employé par La Bruyère pour qualifier son texte préface, c'est un portrait d'ensemble de la société du xviie siècle que brosse l'auteur, ménageant contrastes, parallèles et gradations. Ainsi croque-t-il les partisans » dans le livre vi Des biens de fortune », les courtisans » dans le livre viii De la cour », les grands », princes et autres gens de haute naissance dans le livre ix Des grands ». Aux contrastes sociaux s'ajoutent et se mêlent des contrastes géographiques, comme ceux entre la ville et la campagne ou entre la ville et la Bruyère immortalise à la fois les évolutions de son siècle, comme l'ascension des gens fortunés au détriment de la noblesse livre vi, et des traits caractéristiques de son époque, qu'il s'agisse de modes comme les bains des quais Saint-Bernard remarque 2, livre vii, de coutumes comme celle des jeunes mariées recevant leurs visiteurs sur leur lit durant les trois premiers jours de leur mariage remarque 19, livre vii ou d'habitus comme la versatilité de la louange et du blâme remarque 32, livre viii. La Bruyère fixe ainsi des traits pour mieux les infléchir. II. Un livre pour instruire et corrigerLa mise en scène de la dualité des apparencesLa Bruyère exprime clairement son projet d'écriture dans la préface de son livre [le public] peut regarder avec loisir ce portrait que j'ai fait de lui d'après nature, et s'il se connaît quelques-uns des défauts que je touche, s'en corriger » ; on ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction ». Aussi l'auteur signale-t-il la dualité des apparences pour mieux faire comprendre à son lecteur ce qui se joue en coulisses. L'image répandue du theatrum mundi le théâtre du monde » revient en effet à plusieurs reprises, comme avec la remarque 25 du livre vi sur les cuisines. Mais la dualité des apparences peut également être épinglée à travers un caractère, comme celui de Théodote, comédien-né remarque 61, livre viii, ou à travers un discours dont La Bruyère explicite avec humour les sous-entendus, comme s'il traduisait une langue étrangère remarque 37, livre ix. En dénonçant mensonge et hypocrisie, La Bruyère entend amener son lecteur à un plus haut degré de présence du jeL'instruction que La Bruyère souhaite dispenser à son lecteur se lit aussi dans la manifestation constante au fil des pages d'un je. Sa présence peut surprendre dans un livre où l'expression de remarques » générales tendrait à effacer ou tout du moins à minorer l'expression d'une subjectivité. Mais la présence de ce je joue en réalité un rôle primordial dans le dessein d'instruction affiché par La Bruyère, en faisant partager au lecteur la singularité d'une expérience, c'est-à -dire en légitimant le général par le particulier. Autrement dit encore, la présence du je légitime l'emploi du on, comme dans l'enchaînement des remarques 49 et 50 du livre v la remarque 49 fait le récit à la première personne du singulier de la découverte d'une petite ville » tandis que la remarque 50, par l'emploi du on et de tournures indéfinies, fixe les traits caractéristiques des petites villes ». Mais outre l'emploi du je et du on, on trouve aussi souvent celui du vous dans Les Caractères — là encore, non sans De l'art de manier la langue démonstration et traité implicite ?Variété et variation le choix d'une esthétique proche de la conversationLa variété et l'art de la variation déployés dans Les Caractères ont souvent retenu l'attention des critiques littéraires, qui ont mis en avant les contrastes marqués entre les différentes remarques » qui composent cette œuvre, allant de la simple pointe » exprimée en une ou deux lignes au portrait développé sur plusieurs pages. Sans doute faut-il voir dans la variation des formes d'expression et la variété des sujets traités un choix esthétique qui rapproche Les Caractères d'une conversation mondaine. La Bruyère s'ingénie en effet à ne pas lasser son lecteur, qu'il implique directement, presque comme un interlocuteur. De fait, le dire semble bien souvent le modèle de l'écrire, comme le donne à penser la remarque 78 du livre v Il me semble que l'on dit les choses encore plus finement qu'on ne peut les écrire. »Le langage au cœur des réflexionsLe langage apparaît ainsi au cœur des réflexions formulées dans Les Caractères, à la fois comme manière — façon d'écrire — et comme matière — sujet traité. Un livre entier, le livre v, De la société et de la conversation », est consacré à l'analyse du langage et de ses emplois. Mais les réflexions sur le langage essaiment aussi dans les autres livres qui composent Les Caractères, comme dans l'exemple déjà cité du discours à double entente de la remarque 37 du livre ix consacré aux grands », ou comme au livre viii consacré à la cour », où les remarques 79 à 82 traitent respectivement des paroles qui ne s'effacent pas, des bons mots, des phrases toutes faites et des cinq ou six termes de lexique spécialisé par lesquels on se fait passer pour un spécialiste de l'art. Les Caractères rappellent ainsi toute l'importance de savoir manier et décrypter les mots dans une société où ils étaient souvent décochés comme des Corpus la comédie socialeMettre en scène le théâtre du monde »Parce qu'il est un art d'imitation, de représentation et d'illusion, le théâtre est sans doute le genre littéraire le plus apte à dénoncer la dualité des apparences, le change que se donnent les uns et les autres sur la scène de Molière s'affirme par exemple comme une satire en règle de l'hypocrisie qui règne en société, critiquant les comportements affectés des uns dans Les Précieuses ridicules 1659, les précautions inutiles et égoïstes prises par d'autres pour éviter le ridicule du cocuage dans L'École des femmes 1662, la manipulation de familles entières par des imposteurs dans Tartuffe 1669 ou encore les prétentions risibles des bourgeois dans Le Bourgeois gentilhomme 1670. Le théâtre de Molière, par le détour du rire, étale ainsi au grand jour les mensonges dont sont tissées les relations sociales, révélant l'envers du théâtre de Marivaux, quant à lui, s'amuse à inverser et à renverser les rôles, mettant en lumière le double jeu des personnages, leur propension à l'intrigue et à la duplicité, ce qui permet aussi de représenter les inégalités sociales sur lesquelles est fondée la société d'Ancien Régime. Ainsi les maîtres se déguisent-ils en domestiques dans Le Jeu de l'amour et du hasard 1730 ou bien deviennent-ils, contre leur gré cette fois, valets dans L'Île des esclaves 1725. Dans Le Prince travesti 1724, c'est un roi qui se fait passer pour un aventurier, tandis que dans La Fausse Suivante 1724, c'est une demoiselle qui prend les habits d'un chevalier. Dans les œuvres de Marivaux, les personnages prêchent donc le faux pour savoir le vrai, amenant les spectateurs à prendre conscience de certaines réalités et de certaines vérités qui tout à coup leur sautent aux déplacement du regardLa dénonciation des travers de la société française peut aussi s'effectuer par un déplacement du regard il suffit pour cela de rendre les personnages étrangers » aux ses Fables, publiées entre 1668 et 1694, La Fontaine reconstitue tout le microcosme de la société française du xviie siècle, épinglant les défauts de celles et ceux qui la composent en les représentant sous les traits d'animaux. La distance suscitée par cette animalisation entre les personnages et les modèles dont ils sont inspirés offre à La Fontaine une plus grande liberté de sur le même principe de mise à distance des personnages que reposent les Lettres persanes 1721 de Montesquieu dans ce roman épistolaire, les protagonistes sont deux Persans qui visitent la France et s'étonnent » de leur découverte de ce pays. Grâce au regard étranger de ces deux personnages, Montesquieu peut se livrer à une véritable vivisection satirique de la société française de son temps.
Jeande La Bruyère est l’auteur des Caractères. C’est un auteur classique, du XVIIème siècle. Nous nous proposons dans une brève fiche de revenir sur sa vie et sur son oeuvre. 1. La jeunesse D’abord, Jean de la Bruyère naît à Paris, en août 1645. Sa famille appartient à la petite bourgeoisie. Ensuite, il reçoit une bonne éducation.
Publisher Description Des analyses claires, concises et accessibles destinées aux élèves pour leur fournir l'essentiel sur l'œuvre et le parcours associé pour le Bac de français 1reLes Caractères... à la loupeSous forme de fiches en couleurs, ils proposent - Repères sur l'auteur et le contexte historique de l'œuvre- Résumés de textes et des repères dans l'œuvre- Thèmes expliqués et commentaires linéaires- Le parcours associé explicité- Astuces pour comprendre et réviser vite et efficacement- Exemples de dissertations corrigées et expliquées pas à pas- Explications de texte complémentaires et guide pour l'entretien à l'oral- Citations incontournables à retenir et quiz de révision GENRE Professional & Technical RELEASED 2021 8 July LANGUAGE FR French LENGTH 143 Pages PUBLISHER Nathan SELLER Interforum, SIZE MB More Books by De La Bruyère Customers Also Bought
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La Bruyère. Jean de La Bruyère est l’auteur des Caractères. C’est un auteur classique, du XVIIème siècle. Nous nous proposons dans une brève fiche de revenir sur sa vie et sur son oeuvre. 1. La jeunesse D’abord, Jean de la Bruyère naît à Paris, en août famille appartient à la petite il reçoit une bonne éducation. En effet, il étudie les langues anciennes latin et grec mais aussi étrangères l’allemand.Puis, il entreprend des études de droit à l’issue desquelles il devient 1673, il achète un office de trésorier des finances à Caen. Mais comme il a beaucoup de temps libre, il lit et réfléchit et ce jusqu’en 1684. Bruyère et les Condé Puis, en 1684, La Bruyère devient précepteur du Duc de Bourbon. il est le petit-fils du grand Condé C’est alors que La Bruyère trouve un terreau propice à son observation à l’hôtel des Condé à Paris comme au château de Chantilly, il est en contact avec les courtisans. Mais La Bruyère se nourrit avant tout de l’observation de la famille Condé qu’il peint de manière très en 1686, ce préceptorat s’achève mais La Bruyère demeure secrétaire. D’ailleurs, il voit dans cette occupation subalterne une injustice, au regard de ses qualités et de son mérite personnel. 3. La Bruyère et Les Caractères Ainsi, de cette expérience parmi les Grands de France, La Bruyère va nourrir Les Caractères ou les moeurs de ce siècle en part cette parution lui permet de trouver une revanche sur l’injustice de la naissance mais, d’autre part, elle révèle de grandes qualités littéraires de portraitiste à la plume l’oeuvre connaît un grand succès. A mesure que les éditions se succèdent, sont révélées les noms de ces caractères à clefs. 4. Biographie la consécration Or, Lil se crée des ennemis avec les Caractères. En premier lieu, ceux qui sont visés par les portraits satiriques, en second lieu, les Modernes qu’il brocarde 1693, il est élu à l’Académie Française. Pour lire le discours sur le site de l’Académie Française, cliquez ICI.Il meurt d’une crise d’apoplexie en 1696. Une nouvelle édition des Caractères paraîtra à titre posthume. Nous espérons que cette fiche biographique et bibliographique te sera utile. N’hésite pas à poster tes remarques et questions dans les commentaires en dessous. Merci de ta lecture! –Analyse des Caractères –Commentaire des Caractères 27 et 29 livre 10, du souverain ou de la république » –Gnathon explication linéaire –Fiche sur le mouvement classique –Les Caractères de La Bruyère texte intégral + PDF –Fiche Qu’est-ce qu’un caractère? Navigation des articles Pour s'améliorer en français
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La Bruyère a travaillé pendant dix-sept ans avant de publier ce recueil de 420 remarques sous forme de maximes, de réflexions et de portraits, présenté comme une simple continuation des Caractères du philosophe grec Théophraste, qu’il traduit en tête de l’ouvragel . L’auteur aurait commencé la rédaction de cet ouvrage dès 16702, et il est mort en 1696 après l’avoir revu et corrigé pour une neuvième et dernière édition, posthume celle-là . Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle sont ainsi passés de 420 remarques » en 1688, à 1120 en 16943. Cest donc l’œuvre de toute une vie, en même temps que la seule œuvre que La Bruyère ait publiéel Dans la préface, l’auteur explique le choix qui a été le sien d’écrire des fragments ou r Ce ne sont point de veut qu’à la manière quelques-unes de ce p g lu écrire, [… l’usage ourtes et concises , Iques autres sont plus étendues on pense les choses d’une manière différente, et on les explique par un tour aussi tout différent. » À la variété de la réalité humaine et sociale Swipe to page sociale observée, répond donc la variété de la forme qui en rend ompte2. L’auteur affiche sa préférence pour les Anciens dans son livre, à commencer par l’épigraphe en latin d’Érasme. En effet, il dit traduire seulement du grec l’œuvre de Théophraste. En se plaçant ainsi directement et ouvertement dans la lignée de ce philosophe de l’Antiquité, il souligne sa fidélité à la tradition des philosophes moraux4. Mais en même temps, à la fin du Discours sur Théophraste, il revendique son originalité en parlant de nouveaux Caractères5 » ; ce terme d’ originalité » doit se comprendre à la fois comme retour aux origines et comme nstauration d’une nouvelle origine », ainsi que le fait observer très justement Emmanuel Bury6. Ce recueil de caractères connaît un vif succès et Jean de La Bruyère de son vivant fait paraître huit éditions de son ouvrage, enrichies de nombreuses additions au fur et à mesure des éditions. Le succès de l’œuvre est dû à sa qualité, notamment à l’originalité surprenante de sa structure, ? son style brillant, mais aussi à la vérité de la peinture des mœurs contemporaines elle reflète les maux sociaux et culturels, et sait faire la critique de l’importance de la mode. aux sociaux et culturels, et sait faire la critique de l’importance de la mode. Jean de La Bruyère disait faire des remarques sur la société qui l’entourait, c’est-à -dire la cour où il était au service du Duc de Condé précepteur de son fils. En effet, il dit que le philosophe consume sa vie à observer les hommes » Je rends au public ce qu’il m’a prêté ; j’ai emprunté de lui la matière de cet ouvrage[… ] », tels sont les premiers mots de la préface c’est ce qu’il nomme un portrait d’après nature. Il veut associer le plaire et l’instruire ? on ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction; et s’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas néanmoins s’en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. » Ainsi il s’efface volontairement dans son œuvre pour décrire objectivement sa société ; mais le je » de La Bruyère perce souvent sous le masque du moraliste. Cette œuvre compte 16 chapitres tels que De la conversation Du cœur », Des femmes » ou encore Des grands C’est une réflexion sur la question de I’Homme au XVIIe siècle. 3
Lenjeu est alors ici de comprendre comment Jean de La Bruyère arrive à capturer l’idée d’un monde purement théâtral dans Les Caractères (libres V à X) à travers cette cour courtisane, cour établie sur des mœurs, des codes et des apparences.
Problématique Les Caractères, l’expression d’un idéal classique ? Chapitre V, De la société et de la conversation, remarque 9 ajout de la 8ème édition Intro A propos de la question du portrait , éléments de réflexion sur la question du genre des Caractères à partir d’éléments de définition. Le caractère est un genre spécifique, au-delà du portrait b Le mot caractère * étymologie = signe gravé, empreinte, et de là type, voire marque en creux d’une médaille * mœurs d’une personne ou d’un groupe ; leur description dans une oeuvre littéraire. On peut transposer effectivement dans le domaine littéraire le sens étymologique une simplification du trait, une stylisation, individualité susceptible de reproduction etc. cf Comédie de caractères. Petit Robert // Ethopée de éthos mœurs, caractères terme de littérature. Figure de pensée qui a pour objet la peinture des mœurs et du caractère d’un personnage. Littré. Arrias est un portrait , type de discours souvent choisi par LB pour mener à bien son projet. Le portrait en mouvement, comme c’est le cas ici, est un caractère au sens de LB, ou une éthopée, dans la mesure où se trouve dépassée la simple description pour n’être retenu que le trait marquant représentatif d’un type de personnage.. Le portrait , genre pictural, activité littéraire à la mode dans les salons. Le succès des C. est, en grande partie, lié aux portraits dont les lecteurs cherchaient les originaux dans la société. Dans les enrichissements postérieurs à la 1ère édition, c’est le type de discours le plus représenté. cUn nom grec. CONNOTATIONS. L’idée d’un type humain même si la dimension contemporaine existe aussi s’impose à travers ce nom sans référent reconnaissable. Il constitue ainsi aussi une sorte de paravent . A. Le portrait d’un menteur un texte argumentatif ? - Il s’agit d’analyser les caractéristiques d’un type de discours entre récit, description et argumentation -ENONCIATION ➢ Une première proposition comme un programme double dimension énonciative à 4. Ce texte est un portrait et une critique du portrait. Présentation d’un personnage + formulation d’une idée l’affirmation d’un savoir universel est suspecte / Il faut se méfier des beaux parleurs. TEMPS récit /TA, COMPARATIF, LEXIQUE SYNTAXE une seule phrase … La suite du texte est à la fois portrait et illustration/justification d’une idée. ➢ L’élaboration d’un caractère en situation évocation du cadre les signes distinctifs d’un type social. Bavard LEXIQUE, égocentrique PROGRESSION à 11, discourtois coupe la parole/la monopolise, menteur ➢ Choix significatif du registre ironique les EXAGERATIONS et les OPPOSITIONS guident l’interprétation du lecteur. Le portrait de Arrias portrait critique qui permet de reconstituer en creux une forme d’idéal. Bilan à travers un portrait, une satire de comportements sociaux au nom de valeurs implicites de mesure, de prise en compte de l’autre cf préfixe con / cum = avec dans conversation .A. anti -honnête homme B. Une scène de comédie dénonciation d’une société du spectacle - L’écriture de ce portrait est à mettre en relation avec celle d’une scène de théâtre, où l’on voit et où l’on entend – ➢ Mise en place d’une scène -cà d un espace avec acteurs et spectateurs , un temps donné = un repas chez un noble. Une action = la conversation. dimension sociologique ➢ Progression visuelle avec variations de cadrage, significatives. Le lecteur se transforme en spectateur. ➢ Effacement progressif de l’énonciateur. Les paroles rapportées du discours narrativisé à 9 verbes de parole et de pensée qui résument le sens général des propos tenus au style direct. Lecteur –auditeur. Silence après la chute . Bilan Organisation significative d’une satire d’une société fondée sur le paraître, le mensonge, le spectacle. ➢ C. L’invention dune forme un texte classique ? - Ce portrait est l’expression d’une forme adaptée à son propos, forme transparente, parfaite significative en elle-même- ➢ Un point de vue privilégié. Le lecteur oublie les convives pour n’être occupé que de A. PRONOMS une seule proposition avec un autre sujet l. 11. Le SD de la fin fait disparaître A. Déjà éclaté ➢ Les choix énonciatifs confèrent une place privilégiée au lecteur qui construit le sens. Par ses réactions cf B, il prend ses distances. Fin significative silence de l’énonciateur. Le lecteur interprète. ➢ Mise en abyme de la démarche de persuasion cf Arrias cherche à persuader son interlocuteur qu’il dit vrai, il cherche l’adhésion de son auditeur comme LB. Ambivalence LB veut-il signifier qu’il faut se méfier de ce qu’il dit ? qu’il faut admirer son art d’écrivain LB a une haute idée de son activité d’écriture? Veut-il rendre con lecteur moins crédule ? cf projet classique des C. Bilan /conclusion il faut imaginer le salon –mis en abyme ici -dans lequel est lu ce portrait.
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